mercredi 23 novembre 2016

Histoire, Thème 2, Médias et opinion politique dans les grandes crises politiques, Terminale ES

Thème 2 : Idéologies, opinions et croyances en Europe et aux USA de la fin du XIXe siècle à nos jours
Chapitre 2 : Médias et opinion politique dans les grandes crises politiques depuis l’affaire Dreyfus
Les médias sont les moyens techniques qui permettent de diffuser l’information à une population. Les médias prennent leur essor à la fin du XIXe siècle avec le progrès de la scolarisation et grâce au progrès technique qui permettent de diminuer le prix des journaux. Les médias touchent alors un vaste public en France : « mass-médias ». Ces médias vont influencer l’opinion à de nombreuses reprises.
Comment les médias participent-ils à la formation et à l’expression de l’opinion publique ?
Quelles sont, depuis 1890, les principales crises françaises dans lesquelles les médias ont joué un rôle clef ?
I-                   Médias de masse et crise politique de l’affaire Dreyfus à 1939
A-    L’affaire Dreyfus

1-      Contexte médiatique de l’affaire
Au niveau politique : C’est la IIIe République depuis 1870. La France est une démocratie, un pays de liberté : 1881 lois sur la liberté de la presse.
Au niveau scolaire : En 1880, Jules FERRY rend l’école obligatoire ce qui entraîne un progrès du niveau d’alphabétisation.
Au niveau technique : Progrès techniques importants. En 1872, la Rotative permet de diffuser massivement les journaux. Les télégraphes et le train permettent de diffuser les informations plus vite.
Contexte économique : Les salaires ont légèrement augmentés à la fin XIXe siècle. Le prix du journal baisse grâce à la publicité. 
2-      L’âge d’or de la presse écrite (1881-1914)
Le tirage des journaux est multiplié par trois, presque tout le monde lit le journal.
Il y a deux types de journaux :
-          Les informations grand public : Le petit journal, Le petit parisien. Ils publient à plus de 500000 exemplaires, ont des analyses politiques prudentes.
-          C’est l’heure de gloire de la presse d’opinion : L’Humanité (extrême gauche), l’Aurore (gauche modérée), Le Figaro (droite), L’Action française (extrême droite).

3-      Le traitement de l’affaire Dreyfus par les médias
Dreyfus est accusé à tort d’espionnage en 1894, il est condamné au bagne en Guyane française. Déjà à l’époque, l’affaire est très médiatisée.
En 1896, le colonel Picquart découvre que Dreyfus est innocent mais il n’est pas écouté par ses supérieurs. Il est muté dans le désert. Il va écrire à Emile Zola en lui racontant les faits.
1897 : Esterhazy (le vrai coupable) est jugé et est acquitté.
A l’époque, les médias sont convaincus que Dreyfus est coupable -> articles antisémites de la presse d’extrême droite (La libre Parole).
13 janvier 1898 : Tribune de Zola dans l’Aurore -> J’accuse. Il accuse l’armée d’avoir volontairement laissé condamner un innocent. Zola provoque un procès contre les généraux en sachant que ce procès sera médiatisé, il utilise l’opinion publique (c’est nouveau). L’écrivain est condamné à deux ans de prison.
Progressivement, la presse bascule et se range dans le camp de Dreyfus mais en 1898-99, la presse est partagée en deux camps :
-          La presse dreyfusarde : plutôt à gauche et droite modérée (Jean Jaurès, Clemenceau).
-          La presse antidreyfusarde : extrême gauche et extrême droite (Charles Maurras, Barres). Leurs arguments sont : Dreyfus est probablement un traître parce qu’il est juif et même s’il est innocent, il faut protéger l’armée.
L’affaire Dreyfus va profondément fracturer la société française : familles divisées, bagarres de rue entre étudiants.
è La France est au bord d’une guerre civile.
Le président de la République gracie Dreyfus ce qui va faire retomber les tensions en 1906.
è L’affaire Dreyfus marque l’âge d’or de la presse d’opinion. Elle est largement lue et surtout, elle fait basculer l’opinion publique en faveur du condamné.  

B-    La crise du 6 février 1934

1-      Le contexte du 6 février
Les nouveaux médias :
La radio est diffusée dans presque tous les foyers à une vitesse record (Radio Paris qui deviendra France Inter).
Le cinéma avec bande son (1927) diffuse des actualités filmées.
La presse d’opinion augmente ses ventes car le climat politique est très lourd à cause de la crise qui a crispé l’opinion politique.
2-      La crise de 1934
Le financier Stavisky fait la une des journaux en 1932/33. Il corrompt les députés, c’est un escroc et il est juif. Il est arrêté le 8 janvier 1934 à Chamonix puis meurt dans des conditions suspectes (suicide ?). Sa mort provoque la colère des médias (surtout extrême droite). Ils insistent lourdement sur le fait que Stavisky est juif et traite les députés de voleurs. Ce qui conduit au rejet de l’ensemble de la classe politique (antiparlementarisme).
Le 6 février 1934, les médias d’extrême droite (L’Action française) organisent une manifestation devant l’Assemblée nationale. Les communistes, (L’Humanité), organisent aussi une manifestation le même jour.
è Ces manifestations vont se rencontrer, ce qui va être catastrophique et meurtrier (17 morts et plus de 2000 blessés). Le lendemain, les Français sont abasourdis et ont peur d’un coup d’Etat fasciste.



3-      Le rôle de la presse dans la crise du 6 février
Un rôle amplifiant :
C’est la presse qui a appelé à manifester. La presse d’extrême droite a excité ses militants à manifester devant l’Assemblée nationale. La presse d’extrême gauche a appelé à manifester contre l’extrême droite.
Un rôle modérateur : 
La radio ne dit rien des émeutes le soir même, elle attend la fin de l’opéra (minuit) pour en parler. L’Etat contrôle la radio, il veut empêcher que la manifestation ne dégénère encore plus.
Un rôle dans la réaction face à la menace de coup d’Etat fasciste :
La presse de gauche/centre va organiser une nouvelle manifestation le 12 février qui sera beaucoup plus pacifique « la réaction fasciste ne passera pas ». Il y a une union politique contre le fascisme conduisant à la naissance du Front Populaire. Le Front populaire va remporter les élections législatives en 1936. Cette union va limiter la liberté d’expression des médias avec l’interdiction d’inciter à la haine raciale.

II-                L’Etat et le début de la révolution audiovisuelle (1939-1967)
A-    La IIe Guerre Mondiale, une guerre des ondes

1-      Contexte historique
La IIe GM débute en septembre 1939. Côté français, la vraie guerre débute le 10 mai 1940 puisque la France est envahie et perd puisqu’elle est occupée par les nazis à partir du 14 juin et pendant 4 ans (juin 1940-1944)
Certains Français veulent demander l’armistice -> Maréchal Pétain. D’autres veulent continuer la lutte -> Général De Gaulle.

2-      La guerre des ondes entre Pétain et De Gaulle
Le 17 juin 1940, Pétain annonce l’armistice sur Radio Paris (canal officiel). L’audience est maximale puisque la radio est la seule source d’information immédiate. Les Français sont anxieux. Pétain a une voix chevrotante qui nous rappelle son âge élevé (84 ans). 
Il se « sacrifie » -> allusion chrétienne, utilise beaucoup d’euphémismes (adversaires, soldat). Il est très modéré vis-à-vis d’Hitler, il ne peut pas trouver une paix dans l’honneur avec les nazis.
Le 18 juin 1940, la BBC prête un créneau à De Gaulle qui va énoncer son discours devenu très connu du fait de ses répétitions puisque l’audience de ce discours est quasi nulle, il s’adresse essentiellement aux soldats Français résidant sur le sol britannique.  Ce discours est bricolé dans l’urgence. De Gaulle emprunte un ton martial, dramatique, à l’inverse de Pétain pour qui il éprouve du mépris.
è Les deux discours sont totalement opposés tant sur le fond que sur la forme.


3-      Cette opposition par médias interposés se poursuit pendant 4 ans
Dans le camp de Vichy :
C’est une dictature, la presse et la radio sont totalement sous contrôle de la censure. La presse montre une France unie derrière Pétain, les Alliés sont présentés de façon négative -> la presse collabore avec les nazis.
Le Petit Parisien se réjouit des succès des nazis, Le Temps va lui être jugé à la libération et disparaître.
Les temps sont difficiles pour la presse, le papier est rare (privations organisées par les nazis). Les titres sont chers, rares et certains font faillite.
Radio Paris et Radio Vichy s’alignent sur la radio nazie (discours de collabos), elles subissent la propagande de Goebbels (ses discours sont traduits).  Pétain utilise le canal radio pour s’adresser aux écoliers.
è La propagande est omniprésente et lourde, les Français sont lassés, cela s’avère alors contre-productif. Les actualités valorisent à l’excès le Maréchal Pétain qui est comparé à un sauveur.
Dans le camp de la France libre : 
De Gaulle tente de favoriser une presse clandestine mais il fait face à des difficultés, trouver du papier. Des centaines de titres paraissent (une feuille) et sont éphémères. Cette presse est souvent de gauche et permet à De Gaulle de se faire connaître. Combat dénonce la collaboration de Pétain, Le Franc-Tireur est recherché mais rare et fait la liaison avec la France libre. 
De Gaulle veut aussi s’exprimer par la radio mais peu de personnes l’écoutent. En septembre 1940, il obtient un créneau régulier sur BBC « les Français parlent aux Français ». Goebbels le sait et va essayer de brouiller les ondes. Mais l’émission se fait de plus en plus connaître et se fait écouter par plus de personnes. En 1943, il y a 70% d’écoute mais celle-ci est dangereuse. La radio permet de donner des nouvelles du front (victoire à Stalingrad) et de faire passer des messages codés à la résistance (Les sanglots longs des violons de l’automne).
Vichy essaye de discréditer la BBC. De Gaulle est représenté comme un micro et comme étant l’ami des juifs ce qui très raciste, antisémite et maladroit de la part du gouvernement de Vichy.

è La 2GM nous a montré l’importance de la communication. Vichy a perdu la bataille des ondes. Le peuple ne croit pas les médias de Vichy (mensonges). Tout cela est un paradoxe puisque De Gaulle est devenu populaire grâce aux médias alors que Pétain en contrôle la totalité.

B-    La crise du 13 mai 1958
1-      Le contexte
La Ive République a duré 12 ans (1946-1958). Elle est impopulaire car il y a des guerres sans arrêt (guerres coloniales) ainsi qu’une forte instabilité ministérielle puisque environ tous les 6 mois, le gouvernement change.
La guerre d’Algérie s’enlise, les pieds-noirs manifestent le 13 mai pour rappeler De Gaulle, ils mettent une grande pression. L’armée d’Algérie est prête à débarquer en France pour imposer De Gaulle ce qui va semer la panique à Paris. Pflimlin a 2 choix : accepter De Gaulle ou dans le cas contraire, déclencher une guerre civile.   Il va nommer De Gaulle président qui accepte sous réserve de pouvoir changer la constitution. Cette situation est très dangereuse pour la démocratie.
2-      Le traitement de la crise par les médias
C’est la grande époque de la radio qui est miniaturisée (transistors) et elles sont plus nombreuses : France Inter n’est plus la seule, RMC (Monaco), Europe 1 (Allemagne), RTL (Luxembourg), ce sont des radios périphériques.
Le journal reste le principal canal d’information. Le journal L’Humanité s’oppose fermement à la prise de pouvoir de De Gaulle « Alerte au fascisme ». Même la presse très modérée comme L’Express est très hostile à De Gaulle.
Les télévisions existent mais elles sont rares (5 % des foyers la possède), les journaux télévisés sont très peu actifs.
3-      Le traitement de la crise du 13 mai par les actualités filmées
Sur un reportage de près de huit minutes, l’opposition a le droit à 28 secondes. De Gaulle est un dictateur fasciste selon l’opposition. Mais il n’y a pas plus d’explications à ce sujet. De Gaulle est surnommé le sauveur de la France, le porteur du destin de la France (termes mélioratifs). Les manifestants ne sont pas traités de la même manière : la gauche incarne la violence alors que les gaullistes sont tranquilles. De Gaulle est présenté comme un héros, il est seul.  Il est présenté comme le triple sauveur de la France.
è Ce reportage est totalement partisan et favorise De Gaulle. L’ORTF (organisme du gouvernement) a produit ce reportage, les actualités sont contrôlées par le gouvernement. L’ORTF a facilité la prise de pouvoir du Général De Gaulle. Les seuls médias vraiment libres sont les journaux (surtout ceux de l’opposition).

III-              Libéralisation et diversification des médias au temps de la société de consommation (depuis 1968)
A-    La crise de mai 1968

1-      Le contexte
De Gaulle est au pouvoir depuis 10 ans, la guerre d’Algérie est finie et la croissance économique est forte (30 glorieuses), c’est donc un contexte très calme.
De vastes mouvements étudiants partis de Nanterre vont apparaître dans toutes les grandes villes de France. A partir du 13 mai, les étudiants sont rejoints par les travailleurs, toute la France est paralysée.
Les médias sont toujours contrôlés par l’Etat. La télévision s’est imposée dans les foyers mais elle est toujours contrôlée par le pouvoir et est jugée ennuyeuse.
2-      Les revendications des étudiants
Au sujet des médias :
L’éditorial du Monde du 15 mars 1968 insiste sur le fait que les jeunes s’ennuient et désirent plus de liberté dans la presse. Elle est jugée trop contrôlée par le pouvoir (De Gaulle y est tout le temps).
è Les jeunes deviennent méfiants à l’égard de la presse.
Ils désirent être écoutés :
Lors des manifestations de mai 1968, ils souhaitent être entendus par les médias. Lorsque les manifestations dégénèrent au combat, une partie de la presse soutient alors les manifestants en se passionnant pour les faits. Les jeunes écoutent en continu ce qu’il se passe sur la radio et sont passionnés par les médias indépendants (liens d’amitié). L’ORTF en parle mais minimise l’ampleur des émeutes et en parle peu.
Revendication d’une presse moins matérialiste :
Une partie des manifestants se révoltent contre les médias. C’est les débuts de la publicité (Radiola). Pour certains étudiants, les médias sont avant tout les agents de la société de consommation parce qu’ils vivent de la publicité qui est le symbole du capitalisme. L’individu est aliéné par cette société de consommation « satiété de consommation ». Ces étudiants vont créer leur propre presse (presse alternative).
L’école des Beaux-Arts se distingue : les étudiants vont créer des affiches illustrant la révolte « sois jeune et tait toi ».
3-      Le rôle des médias dans le dénouement de la crise
De Gaulle lance un discours à la radio le 30 mai 1968 qui va avoir du succès. Il parvient, en annonçant la dissolution de l’Assemblée Nationale, à retourner l’opinion. En effet, les manifestations cessent le 31 mai. Les grèves s’estompent mais l’ORTF poursuit la grève tout au long du mois de juin, ils revendiquent plus d’autonomie.
è En mai 1968, les deux camps apprennent à utiliser les médias :
-          Du côté des étudiants : affiches, journaux, créativité
-          Du côté de De Gaulle : utilisation de la radio et menace sur les grévistes de l’ORTF

B-    La crise du politique au XXIe siècle
1-      La situation des médias classiques
La presse d’opinion et la presse écrite en général sont en déclin à cause notamment des journaux gratuits et de la presse numérique (la presse écrite va-t-elle sur sa disparition ?).
Les radios sont nombreuses et thématiques.
Il y a de plus en plus de chaînes de télévision qui sont très spécifiques. Mais l’audience stagne, surtout chez les jeunes.
Beaucoup de médias vont faire des émissions politiques. La télévision reste le canal privilégié pour s’informer en politique. Les débats relatifs aux primaires de la droite ont récoltés un maximum d’audience mais les émissions politiques sont si nombreuses qu’il y a un risque de saturation (Le Débat par Vanessa Burggraf, Vie Politique sur TF1…) plus de 7 émissions, les journalistes qui les organisent sont devenus de véritables vedettes -> américanisation de la vie politique.
2-      Internet alimente la crise du politique
Depuis les années 80, les présidents sont de plus en plus impopulaires (Sarkozy et Hollande). Cette crise du politique est aggravée par internet qui :
-          Surinforme les Français. Avec internet, tout est devenu vérifiable, la population est mieux informée qu’autrefois, la moindre contradiction est démasquée (pause fiscale).
-          Amplifie les défauts des politiques, c’est le « buzz ». Sarkozy aimait les médias, mettre sa vie en scène. Il cherchait une plus grande proximité avec les Français (il se promène innocemment avec sa nouvelle femme à Disneyland). A force de s’exposer, il devient la victime des médias. En insultant quelqu’un au salon de l’agriculture, il avait fait le buzz et cela l’avait fortement discrédité en tant que président. Une telle scène aurait été impossible avec l’ORTF (censure).
-          Désinforme, tout est pris en dérision.    
-          Les calomnies décrédibilisent la fonction politique.
Peu d’Hommes politiques ont une bonne image dans l’opinion.
è Internet a fragilisé les Hommes politiques qui ne peuvent plus contrôler ce média. Pourtant, en Allemagne, Merkel est restée très populaire alors qu’elle est au pouvoir depuis 2005.


vendredi 11 novembre 2016

Anglais LV1/LV2, A dream come true, Terminale ES

A dream come true ?
Rosa Parks :
Rosa Parks was a black Afro-American woman. She was sitting on a bus and she refused to give up her seat to a white person. Thanks to her, now everybody can sit wherever they want on a bus. She will never be forgotten.
She is important to black America because she paved the way (ouvert la voie) to a lot of things that are happening now.
The law (la loi): black people had to sit at the back of the bus and give up their seat to white people if they wanted to sit down.
Rosa Parks refused to move (she was tired) and black people supported (soutenir) her, they stopped taking the bus and walked and finally the law changed. Rosa Parks took a stand (resist, to fight against).
1-      Text: Let me have those seats!
It is a first-person narrative and an autobiography by Rosa Parks.
The scene takes place in the USA, in Alabama, Montgomery on December 1rst 1955 on a bus in the evening after a day’s work.
Rosa Parks was sitting on a bus to go home after a day’s work, then the driver asked her to give up her sear to a white person, but she refused to move, so he called the police to have her arrested. She didn’t want to cause any trouble, there was a vacant seat so she just sat there because she was tired, without thinking about what she was doing.
There are 2 sections: the back of the bus is for black people and the front is for the white people.
The driver asked four black people to stand up to give up their seat to some white people because the white section was complete. He gives them an order. As nobody moves at first, the driver threatens (menacer) them by saying that if they don’t move, they will have troubles, be arrested. “Make it light on yourselves” (éviter les ennuis/ avoid trouble). All of them stood up to give up their seats exept Rosa Parks who didn’t move. She didn’t really think about consequences of her act but she was also tired and fed up (en avoir assez) with being treated this way, like scum (moins que rien). She thaught it was unfair (pas juste). The more they obeyed, the worse they were treated.                (To threaten somebody into something)
Rosa Parks and the driver don’t speak much, their sentences are short.
She must have felt scared to be manhandled, ill-treated (malmenée/maltraitée), afraid, fearful, frightened (craintive) and must have asked herself questions because she doesn’t know what may happened to her, although (bien que) she tried not to think about it too much.
All the other passengers of the bus don’t react, they are passive, indifferent to what happens. They may have the same opinion as the driver or they don’t care.
2-      Document audio : Martin Luther King
1863: slavery was abolished -> the Emancipation Proclamation signed by Abraham Lincoln.
A score: 20 years
Black people were segregated in the 1950’s in the USA in:
buses, trains / schools, universities / hospital, waiting-rooms / jobs, housing / restaurants, cinemas, libraries, parks, public toilets, drinking fountains / army / prisons and interracial marriage was forbidden.
3-      The Help
A help’s (maid) tasks:
Do the cooking, clean the house (do the housework), take care of the children (raise / bring up), do the laundry (linge), mow the lawn (tondre la pelouse), and wash the dishes
Social backgrounds: Upper class, middle class, working/lower class.
Hilly doesn’t want to use the same bathroom as colored people and she thinks it is better for them to have a separated bathroom because she thinks the have different diseases (maladies), and she wants to protect their children. She looks afraid and disgusted. The maid overhears/eavesdrops (entendre par hasard) the conversation. She must feel offended, ill-at-ease, humiliated.
It’s rainy, windy and stormy. The maid wants to go to the toilets but Hilly doesn’t want her to use the inside bath despite the storm.
The maid is fired/dismissed for having disobeyed and used the inside bath.
The mistress thinks the maid is happy about having her own toilet yet (pourtant), it’s humiliating/disparaging (rabaissant). The maid and her mistress’s daughter are very close, because she takes care of her and protects her like a mother. She raises her/bring her up.
è Black people were considered/were thought to be inferior to white people. They were treated like scum/animals. They were thought to have different diseases.

4-      Martin Luther King
He was a Baptist minister (pasteur).
The speech was made in Washington, at the Lincoln Memorial, next to the statue of Abraham Lincoln, who signed the Emancipation proclamation abolishing slavery, a 100 years earlier, so the place is symbolic.
His job can be related to the style of his speech though:
The many repetitions, the use of emphasis, the cadences, the pauses, the crowd responding and applauding.
The statement comes from the Declaration of Independence, which was signed the 4th of July 1776. It maid segregation unconstitutional.
The states mentioned are Mississippi, Alabama and Georgia, all southern States where segregation and racism was more present and violent.
He repeats “I have a dream” 7 times, to emphasize it, so that people remember it/it stays in people’s minds, memories. It becomes a creed (credo). He wants black and white to be treated equally. He wants racism to end. He seems optimistic because he hopes his dream will come true/be fulfilled (to fulfil a dream / to make a dream come true) one day.
5-      Mr Brainwash’s wall painting
The topic of this artwork, is the defense of black people’s rights: the civil rights evolution of their rights, black pride.
Rosa Parks refused to give up her seat to a white person on the bus, she triggered off (déclenché) a bus boycott. Martin Luther King is famous for his fight for the civil rights and for his speech “I have a dream” and his peaceful demonstrations/marches. Barack Obama is the first African-American president.
It was created on January 20th 2009. When Obama got elected it was a step for the black emancipation, the beginning of the change.
“Sat”: be refusing to stand up on the bus (so by sitting), Rosa Parks changed many things. “Walked” refers to MLK’s peaceful demonstrations (Washington 1963). “Ran”: Obama could run for presidency thanks to the fight of people like Rosa Parks and MLK.  “Fly” is a symbol of liberty/freedom. These verbs symbolize an evolution.
Obama’s large smile/grin and the fact that no one thought an African-American could be president one day.
“Follow your dreams” is a reference to MLK’s speech and to the dream of equality: a pun (jeu de mot). It refers to part of MLK’s dream coming true.
The vanishing point (point de fuite) is out of frame (hors du cadre): the fight for equality is not finished/over/it is still long and there is still a lot of be done.
Red is the color of the fight for their rights (blood). Red is the color of Pan-Africanism movement encouraging the solidarity of black people around the world: red (noble blood), black (color of their skin) and green (rich land of Africa).
Despite (malgré) + GN, although (bien que), yet (pourtant), on the one hand/on the other hand.

Although there is a black president, many black people still live below the poverty line. Despite the voting rights act, discrimination and racism is still present every day in the USA. Many things have evolved, and yet, the average income for black people is still much lower. So on the one hand, a part of MLK’s dream has come true / has been fulfilled, but on the other hand, many things must still evolve.