lundi 5 juin 2017

Histoire, La Chine et le monde depuis 1949, TES

T2Q2 : la Chine et le monde depuis 1949
En 1949, deux partis se disputent le pouvoir : D'une part,  un parti nationaliste, capitaliste : le « Guomindang » : parti  capitaliste, dirigé par Chiang Kai-Shek (Jiang Jieshi), D'autre  part, un Parti Communiste Chinois (PCC en français),  avec un programme marxiste inspiré de l'URSS (« lutte contre l’impérialisme », « dictature du prolétariat »), et qui séduit de nombreux Chinois, épris de justice sociale. Son chef en est Mao Zedong. Le PCC est dirigé depuis Moscou par le  Kominterm. Il appartient donc clairement, avant 1949, au « Bloc de l'Est ».
A partir de 1927, le Guomindang entre  en guerre contre le PCC .Après une parenthèse, liée à la lutte commune contre le Japon, dès 1945, les hostilités reprennent : nouvelle guerre civile. → Victoire des communistes de Mao Zedong, le 1° octobre 1949. Fin d'une interminable guerre civile qui a ruiné le pays (1927-1949). A partir de cette date, toute l'énorme Chine continentale devient communiste... Toute ? Non ! Une petite île peuplée d'irréductibles partisans de Chiang Kai-Shek  résiste encore et toujours à Mao. L’île de Taïwan, considérée par les communistes, comme « une province rebelle », est menacée depuis  cette date.
Comment la Chine ruinée par la II° Guerre mondiale et par la guerre civile en 1949 a-t-elle réussi à devenir une puissance mondiale de 1949 à nos jours et comment ses relations avec le reste du monde ont-elles évolué ?
Après avoir vu l’apogée de l’idéologie communiste (1° partie, jusqu’en 1979), nous verrons que la volte-face réaliste réalisée par Deng Xiaoping permettra à la Chine d’émerger sur la scène internationale (II° partie, de 1979 à nos jours)

I.                    1949 à 1979 : La Chine communiste, puissance politique et nain économique
  1. La Chine alliée de l’URSS 

Une alliance indispensable affiche de 1953. La  RPC  est uniquement reconnu par communistes. Le reste du monde reconnaît Taïwan, qui bénéficie alors d'un siège permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU.
D’où le traité signé avec URSS : protection militaire. La Chine suit aussi le modèle soviétique de développement : « Pour se développer, il faut imiter l'URSS » = collectivisation des terres, planification de la production industrielle (plans quinquennaux), industrie lourde prioritaire : sidérurgie, métallurgie, houille de Mandchourie...
Constitution calquée sur celle d’URSS. Ce choix d’alliance isole durablement la Chine de Occident.
·         Militairement, Mao est du genre "actif" :
Intervention pendant Guerre Froide aux côtés des Soviétiques contre les USA : guerre de Corée 1950-1953 : 1.7 millions de « volontaires chinois » viennent renforcer l’Armée nord-coréenne. Ils forcent l’armée sud-coréenne à reculer. La tension est alors très forte avec les USA.  + Soutien moral aux Indochinois en guerre contre la France. Le but de Mao est la propagation mondiale du marxisme.

Sur le plan intérieur : pouvoir unique, = un  État fort qui met  fin de 25 ans de désordre ; mais des décisions économiques qui se révèlent calamiteuses :
·                « Grand Bond en avant » (1958 à 1960) : programme économique irréaliste de grands travaux industriels et agricoles, censés  permettre à la Chine de rattraper son retard économique, « en comptant sur ses propres forces », qui se traduit par des millions de morts. (L'historien Fairbank a même parlé du plus meurtrier cataclysme d'origine humaine de l'histoire mondiale ! Certains ont avancé le chiffre de 50 millions de morts. L'événement a été en grande partie occulté à l’époque car les autorités chinoises n'ont livré que progressivement l'ampleur du désastre).
·                Quelques années plus tard, nouveau plan catastrophique avec la « Révolution culturelle » (1966 à 1969). Les Gardes rouges terrorisent les élites intellectuelles, les obligeant à des séances d'autocritiques et d'humiliations en public. Tous ces petits grouillots hystériques sont discrètement soutenus par Mao qui leur susurre : « On a toujours raison de se révolter». On relèvera  des centaines de milliers de morts et des dizaines de millions de personnes traumatisées. Près de 17 millions de « jeunes instruits » (les  « zhiqing ») ont été déplacés par les dirigeants chinois à la campagne pour être rééduqués par les paysans.

  1. La rupture sino-soviétique et la recherche d’une troisième voie

De nombreuses raisons :
-       Depuis la mort de Staline, (1953)  les relations sont de plus en plus tendues entre la Chine et l'URSS. Le point de non-retour est atteint en 1962.
-       discours de Renmin Ribao paru dans le  Quotidien du peuple, organe du PCC : effrayant ! . Rhétorique marxiste : « impérialiste » (ligne  11) , « capitulationnisme » (l.16) . Mao  Semble prêt à une III° guerre mondiale. Il vise les « impérialistes » = les USA, les Européens + l’URSS, qui s’est, aux yeux des dirigeants chinois,  embourgeoisée (cf « défigurer la dictature du prolétariat », ligne 6) ! L’ URSS n’est plus le modèle admiré des Chinois. Que s’est-il passé ?
-       4 Explications :
-       1° Colère des Chinois depuis la déstalinisation opérée par  Khrouchtchev (1956) (l.1, « le XX° Congrès du PCUS »)→ Cette politique est perçue comme une trahison et une lâcheté.  Le Programme de « coexistence pacifique » (1963) de Khrouchtchev est  vu comme du « révisionnisme bourgeois ».
-       2° : Colère redouble en 1962, avec la crise de Cuba (2° raison): reculade soviétique considérée  comme de la  « lâcheté ». Pour Mao, Khrouchtchev  refuse le conflit tant attendu avec les Etats-Unis ! La rupture est alors complète entre la Chine et l’URSS. Frontière totalement fermée.
Rupture qui   s’aggrave encore au milieu des années 1960
-       3° raison : Au cours de la Révolution culturelle de 1966, l’hystérie des  "Gardes rouges", qui lynchent arbitrairement tant d'innocents,  effraie les Soviétiques !
-       4° raison : conflit frontalier de l’Amour : la Chine revendique des territoires ! Combats sino-soviétiques  le 2 mars 1969.  

La recherche d’une 3° voie

En avril  1955, la  Chine participe à la conférence de Bandung. Elle participe à l'appel à la décolonisation de l'Afrique  et surtout dénonciation de l’impérialisme européen (colonies) et  soviétique (impérialisme sur l'Europe de l'Est). Rappel : Bandung, conférence  organisée par Nasser, Nehru et Soekarno, acte de naissance du  tiers monde. Les Chinois ont avant tout un rôle de spectateur à Bandung, avec leur  ministre spectateur  Zhou Enlai, mais Bandung donne une vocation aux Chinois : Bandung permet aux Chinois de se donner une nouvelle politique internationale : lutter contre l’impérialisme des pays riches.
Zhou Enlai évoque « la théorie des deux mondes » : il décrit la Chine et les pays pauvres (= 1° monde) oppressée  par les Occidentaux et les Soviétiques (= 2° monde). Les Chinois insistent sur l’atout du nombre qui fait la force du tiers monde.
Dans cette logique, la Chine propose une aide économique, technique et militaire aux pays du tiers monde : succès limité : quelques pays d'Afrique sont tentés, et  vite échaudés par la technologie sommaire des Chinois des années 1960. Le Tanzam est un train de clochards.
Principaux contacts : la Tanzanie en Afrique et surtout l'Albanie en Europe, parce qu'elle a rompu avec l'URSS.
En réalité, la Chine est   profondément isolée, surtout depuis sa guerre contre l’Inde en 1962. Elle fait peur au Sud, peur aux Soviétiques, peur à L'Occident. De ce pays impénétrable parviennent les pires échos (Genre les « actes de cannibalisme dans le Guangxi », pendant la Révolution culturelle) et son modèle n'attire pas.
Le modèle chinois servira quand même de référence aux affreux  « Khmers rouges » du Cambodge, qui vont se lancer dans une  guerre génocidaire contre la bourgeoisie cambodgienne, entre 1975 et 1979. Ces affreux petits Gremlins  vont eux aussi envoyer l’élite cambodgienne goûter aux « plaisirs des rudes et sains travaux des champs ». (Cette folie a coûté 1.7 millions de morts, soit 20% de la population cambodgienne...)
-  La Chine servira également de  source d’inspiration pour certains soixante-huitards (les « Maoïstes » du type « gauche prolétarienne » en France) : le petit livre rouge  influence des étudiants de mai 68 : agitation étudiante des « mao spontex » . Mais tous ces mouvements n'ont pas d'impact durable sur les masses.

  1. La volte-face réaliste

Réaliste : dirigeants chinois qui donnent la priorité au développement économique sur le dogme communiste
-       Année 60 : politique de détente avec ouest, pour pallier le vide causé par la brouille avec l'URSS : (sauf pendant la parenthèse de la Révolution culturelle 1966-1969)
-       ça commence de façon inattendue, de Gaulle premier président occidental à reconnaître la Chine en janvier 1964 = Camouflet pour les USA, qui soutiennent Taïwan.
-       Mais les USA évoluent eux aussi et ils permettent à l'ONU de reconnaître la Chine, aux dépens de Taïwan, en octobre 1971.
-       Par la « diplomatie du ping-pong », les USA se  rapprochent encore  des Chinois et ils obtiennent la consécration : Visite de Nixon en 1972 :  la Chine et les USA deviennent de (timides) partenaires économiques !  C’est au tour de Taïwan et de l’URSS d’être isolés.  La Chine sort de son isolement international.

Explication : la Chine sort d’une révolution culturelle catastrophique : envoi des élites dans de champs : le pays est transformé en un immense goulag agricole : fiasco humain et économique : les réalistes comprennent que le dogme marxiste ne marche pas.

Influence du modèle chinois dépasse le poids économique  réel de la Chine sur scène internationale. La Chine reste un géant démographique, et sur le plan politique, Mao incarne l’esprit révolutionnaire dans les années 1960. Mais bilan économique mauvais, affreux même : le pays meurt de faim, la Chine n’est  pas encore une puissance économique. Sa politique imprévisible est jugée insensée par beaucoup. Elle fait plus peur qu’elle n’attire.
II.                  La métamorphose de la Chine depuis 1979
  1. L’ouverture économique  de la Chine

1976. Mort de Mao. L'imprononçable Hua Guo Feng lui succède pendant 2 ans, et, en  1978 : Deng Xiaoping, petit (1m 50) mais malin, et surtout, chef du courant réaliste, prend le pouvoir.  Il  propose de garder le communisme sur le plan politique (dictature), mais de trouver d’autres  pistes sur le plan économique. C’est la « parabole du chat noir ».
L'urgence est en effet de  sortir le pays de la pauvreté. Sur le plan agricole, il autorise les paysans (70% des actifs) à faire des profits dans ses champs = décollectivisation des terres.
Ouverture timide de zones franches sur le littoral chinois en 1980 = ZES
Rappel déf : Zone franche : ville ou région dans lequel le les entrepreneurs bénéficient d’avantages :
-  Au niveau fiscal
-  Au niveau du droit du travail.
Explications : la Chine observe les succès des petits "dragons" : Taïwan, l’ennemie nationaliste, à l'économie capitaliste florissante, et Hong-Kong, île prêtée aux Anglais jusqu’en 1997, dont l'économie est encore plus prospère.
Le succès des ZES est tel que les zones franches sont progressivement élargies, jusqu’à englober la totalité du territoire chinois en 1992. 1992 =  «  socialisme de marché » : combine de façon paradoxale politique communiste   et loi du marché propre à l’économie capitaliste. Succès ! Taux de croissance de 10% par an  en moyenne depuis 1979. La population s’enrichit et sort de la misère (surtout dans les villes littorales).
2001 : Chine entre dans l’OMC, ce qui accélère encore l’intégration de son économie  dans la mondialisation, car ses produits exportés sont moins taxés. XXI° siècle : Chine devenue « l’usine du monde », grâce aux investissements en R &D. Profite aussi de son réservoir de main d’œuvre à bas coûts. Depuis 2009, Chine = 2° puissance économique mondiale.
  1. Le parti communiste reste tout-puissant  (§ géopolitique)
  1. Le maintien d’une dictature féroce

Les étudiants chinois souhaitent une libéralisation politique du régime : ils veulent s’inspirer de la «  Glasnost » (« dégel politique, démocratisation »)  que connaît l'URSS depuis le mandat Gorbatchev (1985-1991)  (1989 : élections libres en Pologne, libéralisation de la Hongrie  etc.) → Manifestations fin mai début juin 1989 = « Printemps de Pékin ». Espoir de démocratisation du régime. Mais répression sévère le 4 juin 1989, place Tian An Men. 1800 morts ? Le sénateur Munson se montre horrifié par la répression à laquelle il a assistée. Il en va de même pour le  jeune étudiant Pannier, qui assiste en direct  au massacre des étudiants chinois, devant son poste de télévision, et furieux de voir  les matraques pleuvoir sur les manifestants,  il surnomme  alors le responsable Deng Xiaoping :   "Teigne-chameau-ping!". Ce surnom, certes sans génie, est symptomatique du désenchantement d’une bonne partie du monde qui  a été  bouleversé et consterné  devant  la violence de cette répression, alors que partout ailleurs, l'année 1989 permet aux peuples de s'émanciper en douceur des dictatures marxistes (chute du Mur, révolution de velours etc..). Le modèle politique chinois devient répulsif. Depuis cette date, il n' ya plus eu de libéralisation : en Chine : interdiction de remettre en cause le parti communiste chinois. Les dissidents sont persécutés (ordinateurs surveillés).
  1. Un pouvoir politique répulsif

L’Occident condamne la dictature chinoise et le modèle n’attire plus les jeunes révolutionnaires, qui préfèrent le romantisme des luttes altermondialistes. Les gouvernements des différents pays du monde condamnent  notamment la répression des minorités ethniques : les Turcs du Xinjiang sont réprimés, ce qui met en colère le monde turcophone d'Asie centrale (Turkménistan)  et les pacifiques Tibétains du Tibet sont persécutés aussi, ce qui émeut l'opinion publique occidentale, sensible aux belles âmes pacifistes (Luther King, Gandhi..). Cette violence s'accompagne d'intimidations, lorsque des dirigeants étrangers interviennent dans le débat politique sino-tibétain.  Exemple : colère du gouvernement chinois, lorsque le président  Sarkozy en 2008, a le toupet d'inviter le Dalai lama en France. Manifestations hostiles  d’étudiants  chinois devant l'ambassade de France (dans ce cas, les manifestations sont étrangement tolérées)+ Boycott des produits français (Carrefour pour la France) et rupture de contrats économiques et militaires, qu'Angela Merkel s'empresse de récupérer. → La Chine est devenue si puissante et si agressive que l’Occident n’ose plus l’affronter. La Chine fait également peur à ses voisins asiatiques : son discours est resté agressif contre Taïwan que les dirigeants chinois espèrent toujours reconquérir.
C.      Les enjeux de la  Chine de Xi Jinping
1.       Les ambitions  politiques de la Chine (Hard power)
Politique intérieure : Xi Jinping a d’abord donné l’image d’un possible réformateur : sa femme Peng Liyuan est très populaire.  De plus, il est « jeune » (à l'échelle des cadres du PCC) : 63 ans en 2016, et, ayant été victime de la Révolution culturelle dans sa jeunesse (il a été zhiqing et a découvert les joies des travaux agricoles), il est peu suspect d’extrémisme. Il promet de s’attaquer aux riches fonctionnaires qui sont corrompus. Son rôle est en fait ambigu.
o  Point positif : il a fait disparaitre les camps de rééducation
o  Point négatif : le gouvernement renforce la censure sur internet. Jamais, depuis le Printemps de Pékin,  il n’y a eu autant d'arrestations de militant des droits de l'homme qu'au cours des années 2015, 2016... Un exemple : il est devenu impossible de taper « Winnie l’ourson » en Chine.. Depuis que les étudiants chinois se sont rendu compte de la surprenante ressemblance morphologique entre le dirigeant chinois et le sympathique nounours des studios Disney. 

Politique étrangère :
-       Hostilité à l’égard du Japon, pour des raisons historiques (massacres de la II° GM) et économiques (rivalités économiques) : les îles Senkaku réclamées aux dépens du Japon et les îles Spratley, réclamées aux dépens du Viêt-Nam = politique impérialiste en Asie.
-       Illustration : explosion des dépenses militaires : armée moins puissante que celle des Usa,  certes,  mais progrès rapides : porte-avion depuis octobre 2012 Chiffres clés p. 236 : investissements x 7 depuis 1989
-       La Chine réoriente sa diplomatie : elle se veut le porte-parole des pays émergents, les 5 BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, South Africa), dont elle est le membre le plus solide, ce qui, concrètement, la rapproche de la Russie de Poutine. Au sein du BRICS, elle crée, en 2014, une banque de développement basée à Shanghai, pour prêter de l'argent aux pays nécessiteux. Cette banque se veut une alternative au FMI, et par ricochet, un bras d'honneur à l'impérialisme financier des Occidentaux.

  1. Une puissance géoculturelle encore limitée (Soft power)

Au niveau culturel, large retard sur les USA ou même sur le Japon (Manga, judo, image positive). La Chine essaie de se présenter comme une société harmonieuse et créatrice, au travers d’événements internationaux : JO de Pékin et Expo de Shanghai.  Mais influence discutée. Exemple : l'attribution du "Confucius de la paix", rival de Nobel, à Poutine en 2011, à Castro en 2014,  Mugabe en 2015.
La Chine cible particulièrement l'Afrique pour améliorer son image !  Aide économique (efficace, cette fois !), installations de nombreux instituts Confucius (établissements scolaires pour diffuser culture et langue chinoise, surtout pour diaspora). Résultats mitigés : Chine perçue par les Africains comme puissance impérialiste qui achète les meilleures terres à son profit,  qui pille les forêts équatoriales de ses meilleurs bois, et qui trouve une vertu aphrodisiaque à toutes les grosses bêtes du continent : gorilles, rhinocéros...
La Chine a acquis un nouveau statut de puissance dans le dernier quart du XX°  siècle, en abandonnant la collectivisation des forces de production  pour un effrayant « socialisme de marché ». Elle est une puissance perçue aujourd'hui comme menaçante, sur le plan économique, environnemental et politique dans le monde entier  et elle fait aujourd'hui clairement comprendre qu'elle veut devenir  « l'autre arbitre »  des relations internationales. Ralentissement économique .Les salaires ont augmenté et la Chine  attire moins les investisseurs, ce qui oblige la Chine à se spécialiser dans le high-tech ? Ce qui est une nouvelle forme de menace pour les Européens et les Américains, + menace politique : le nouveau président Trump a lancé des anathèmes violents contre la Chine, or cette dernière n’est plus forcément prête à courber l’échine. Cela pourrait-il entraîner de graves crises internationales à l’avenir ?


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