T2Q2 :
la Chine et le monde depuis 1949
En 1949, deux partis se disputent le pouvoir
: D'une part, un parti nationaliste,
capitaliste : le « Guomindang » :
parti capitaliste, dirigé par Chiang
Kai-Shek (Jiang Jieshi), D'autre part, un
Parti Communiste Chinois (PCC en français),
avec un programme marxiste inspiré de l'URSS (« lutte contre
l’impérialisme », « dictature du prolétariat »), et qui séduit
de nombreux Chinois, épris de justice sociale. Son chef en est Mao Zedong. Le
PCC est dirigé depuis Moscou par le Kominterm. Il appartient donc clairement,
avant 1949, au « Bloc de l'Est ».
A partir de 1927, le Guomindang entre en guerre contre le PCC .Après une
parenthèse, liée à la lutte commune contre le Japon, dès 1945, les hostilités
reprennent : nouvelle guerre civile. → Victoire des communistes de Mao
Zedong, le 1° octobre 1949. Fin d'une interminable guerre civile qui a ruiné le
pays (1927-1949). A partir de cette date, toute l'énorme Chine continentale
devient communiste... Toute ? Non ! Une petite île peuplée d'irréductibles
partisans de Chiang Kai-Shek résiste
encore et toujours à Mao. L’île de Taïwan, considérée par les communistes,
comme « une province rebelle », est menacée depuis cette date.
Comment la Chine ruinée par la II° Guerre mondiale et par la
guerre civile en 1949 a-t-elle réussi à devenir une puissance mondiale de
1949 à nos jours et comment ses relations avec le reste du monde ont-elles
évolué ?
Après avoir vu l’apogée de l’idéologie communiste (1° partie,
jusqu’en 1979), nous verrons que la volte-face réaliste réalisée par Deng
Xiaoping permettra à la Chine d’émerger sur la scène internationale (II°
partie, de 1979 à nos jours)
I.
1949 à
1979 : La Chine communiste, puissance politique et nain économique
- La Chine
alliée de l’URSS
Une alliance indispensable affiche de
1953. La RPC est uniquement reconnu par communistes. Le
reste du monde reconnaît Taïwan, qui bénéficie alors d'un siège permanent au
Conseil de Sécurité de l'ONU.
D’où le traité signé avec URSS : protection militaire. La Chine
suit aussi le modèle soviétique de développement : « Pour se
développer, il faut imiter l'URSS » = collectivisation des terres,
planification de la production industrielle (plans quinquennaux), industrie
lourde prioritaire : sidérurgie, métallurgie, houille de Mandchourie...
Constitution calquée sur celle d’URSS. Ce choix d’alliance isole
durablement la Chine de Occident.
·
Militairement,
Mao est du genre "actif" :
Intervention pendant Guerre
Froide aux côtés des Soviétiques contre les USA : guerre de Corée
1950-1953 : 1.7 millions de « volontaires chinois » viennent
renforcer l’Armée nord-coréenne. Ils forcent l’armée sud-coréenne à reculer. La
tension est alors très forte avec les USA. + Soutien moral aux Indochinois en guerre
contre la France. Le but de Mao est la propagation mondiale du marxisme.
Sur le plan intérieur : pouvoir
unique, = un État fort qui met fin de 25 ans de désordre ; mais des
décisions économiques qui se révèlent calamiteuses :
·
« Grand Bond
en avant » (1958 à 1960) : programme économique irréaliste de grands
travaux industriels et agricoles, censés permettre à la Chine de rattraper son retard
économique, « en comptant sur ses
propres forces », qui se traduit par des millions de morts. (L'historien Fairbank a même parlé du plus
meurtrier cataclysme d'origine humaine de l'histoire mondiale ! Certains ont
avancé le chiffre de 50 millions de morts. L'événement a été en grande partie
occulté à l’époque car les autorités chinoises n'ont livré que progressivement
l'ampleur du désastre).
·
Quelques années
plus tard, nouveau plan catastrophique avec la « Révolution culturelle »
(1966 à 1969). Les Gardes rouges terrorisent les élites intellectuelles, les
obligeant à des séances d'autocritiques et d'humiliations en public. Tous ces
petits grouillots hystériques sont discrètement soutenus par Mao qui leur susurre
: « On a toujours raison de se révolter». On relèvera des centaines de milliers de morts et des dizaines
de millions de personnes traumatisées. Près de
17 millions de « jeunes instruits » (les « zhiqing »)
ont été déplacés par les dirigeants chinois à la campagne pour être rééduqués
par les paysans.
- La rupture
sino-soviétique et la recherche d’une troisième voie
De
nombreuses raisons :
- Depuis la mort de Staline, (1953)
les relations sont de plus en plus tendues entre la Chine et l'URSS. Le
point de non-retour est atteint en 1962.
- discours de Renmin Ribao paru dans le Quotidien
du peuple, organe du PCC : effrayant ! . Rhétorique
marxiste : « impérialiste » (ligne 11) , « capitulationnisme » (l.16) .
Mao Semble prêt à une III° guerre
mondiale. Il vise les « impérialistes » = les USA, les Européens +
l’URSS, qui s’est, aux yeux des dirigeants chinois, embourgeoisée (cf « défigurer la dictature du prolétariat », ligne 6) ! L’ URSS
n’est plus le modèle admiré des Chinois. Que s’est-il passé ?
- 4 Explications :
- 1° Colère des Chinois depuis la déstalinisation opérée par Khrouchtchev (1956) (l.1, « le XX° Congrès du PCUS »)→ Cette
politique est perçue comme une trahison et une lâcheté. Le Programme de « coexistence pacifique »
(1963) de Khrouchtchev est vu comme du « révisionnisme bourgeois ».
- 2° : Colère redouble en 1962, avec la crise de Cuba (2°
raison): reculade soviétique considérée comme de la « lâcheté ». Pour Mao, Khrouchtchev refuse le conflit tant attendu avec les
Etats-Unis ! La rupture est alors complète entre la Chine et l’URSS.
Frontière totalement fermée.
Rupture qui s’aggrave encore au milieu des années 1960
- 3° raison : Au cours de la Révolution culturelle de 1966, l’hystérie
des "Gardes rouges", qui
lynchent arbitrairement tant d'innocents, effraie les Soviétiques !
- 4° raison : conflit frontalier de l’Amour : la Chine
revendique des territoires ! Combats sino-soviétiques le 2 mars 1969.
La
recherche d’une 3° voie
En avril 1955, la Chine participe à la conférence de Bandung.
Elle participe à l'appel à la décolonisation de l'Afrique et surtout dénonciation de l’impérialisme
européen (colonies) et soviétique (impérialisme
sur l'Europe de l'Est). Rappel : Bandung, conférence organisée par Nasser, Nehru et Soekarno, acte
de naissance du tiers monde. Les Chinois
ont avant tout un rôle de spectateur à Bandung, avec leur ministre spectateur Zhou Enlai, mais Bandung donne une vocation
aux Chinois : Bandung permet aux Chinois de se donner une nouvelle politique
internationale : lutter contre l’impérialisme des pays riches.
Zhou Enlai évoque « la
théorie des deux mondes » : il décrit la Chine et les pays
pauvres (= 1° monde) oppressée par les
Occidentaux et les Soviétiques (= 2° monde). Les Chinois insistent sur l’atout du
nombre qui fait la force du tiers monde.
Dans cette logique, la Chine propose une aide économique, technique
et militaire aux pays du tiers monde : succès limité : quelques pays
d'Afrique sont tentés, et vite échaudés
par la technologie sommaire des Chinois des années 1960. Le Tanzam est un train
de clochards.
Principaux contacts : la Tanzanie en Afrique et surtout l'Albanie
en Europe, parce qu'elle a rompu avec l'URSS.
En réalité, la Chine est profondément isolée, surtout depuis sa guerre
contre l’Inde en 1962. Elle fait peur au Sud, peur aux Soviétiques, peur à
L'Occident. De ce pays impénétrable parviennent les pires échos (Genre les
« actes de cannibalisme dans le
Guangxi », pendant la Révolution culturelle) et son modèle n'attire
pas.
Le modèle chinois servira quand même de référence aux affreux « Khmers rouges » du Cambodge, qui
vont se lancer dans une guerre
génocidaire contre la bourgeoisie cambodgienne, entre 1975 et 1979. Ces affreux
petits Gremlins vont eux aussi envoyer l’élite
cambodgienne goûter aux « plaisirs des rudes et sains travaux des
champs ». (Cette folie a coûté 1.7 millions de morts, soit 20% de la
population cambodgienne...)
-
La Chine servira
également de source d’inspiration pour
certains soixante-huitards (les « Maoïstes » du type « gauche
prolétarienne » en France) : le petit livre rouge influence des
étudiants de mai 68 : agitation étudiante des « mao spontex » .
Mais tous ces mouvements n'ont pas d'impact durable sur les masses.
- La
volte-face réaliste
Réaliste :
dirigeants chinois qui donnent la priorité au développement économique sur le
dogme communiste
-
Année 60 : politique
de détente avec ouest, pour pallier le vide causé par la brouille avec
l'URSS : (sauf pendant la parenthèse de la Révolution culturelle
1966-1969)
-
ça commence de
façon inattendue, de Gaulle premier président occidental à reconnaître la Chine
en janvier 1964 = Camouflet pour les USA, qui soutiennent Taïwan.
-
Mais les USA
évoluent eux aussi et ils permettent à l'ONU de reconnaître la Chine, aux
dépens de Taïwan, en octobre 1971.
-
Par la
« diplomatie du ping-pong », les USA se rapprochent encore des Chinois et ils obtiennent la consécration
: Visite de Nixon en 1972 : la Chine
et les USA deviennent de (timides) partenaires économiques ! C’est au tour de Taïwan et de l’URSS d’être
isolés. La Chine sort de son isolement
international.
Explication : la Chine sort d’une révolution culturelle
catastrophique : envoi des élites dans de champs : le pays est
transformé en un immense goulag agricole : fiasco humain et
économique : les réalistes comprennent que le dogme marxiste ne marche
pas.
Influence du modèle chinois dépasse
le poids économique réel de la Chine sur
scène internationale. La Chine reste un géant démographique, et sur le plan
politique, Mao incarne l’esprit révolutionnaire dans les années 1960. Mais
bilan économique mauvais, affreux même : le pays meurt de faim, la Chine
n’est pas encore une puissance
économique. Sa politique imprévisible est jugée insensée par beaucoup. Elle
fait plus peur qu’elle n’attire.
II.
La
métamorphose de la Chine depuis 1979
- L’ouverture
économique de la Chine
1976. Mort de Mao. L'imprononçable Hua Guo Feng lui succède
pendant 2 ans, et, en 1978 : Deng Xiaoping,
petit (1m 50) mais malin, et surtout, chef du courant réaliste, prend le
pouvoir. Il propose de garder le communisme sur le plan
politique (dictature), mais de trouver d’autres
pistes sur le plan économique. C’est la « parabole du chat noir ».
L'urgence est en effet de sortir
le pays de la pauvreté. Sur le plan agricole, il autorise les paysans (70% des
actifs) à faire des profits dans ses champs = décollectivisation des terres.
Ouverture timide de zones franches
sur le littoral chinois en 1980 = ZES
Rappel déf : Zone franche :
ville ou région dans lequel le les entrepreneurs bénéficient d’avantages :
-
Au niveau fiscal
-
Au niveau du
droit du travail.
Explications :
la Chine observe les succès des petits "dragons" : Taïwan,
l’ennemie nationaliste, à l'économie capitaliste florissante, et Hong-Kong, île
prêtée aux Anglais jusqu’en 1997, dont l'économie est encore plus prospère.
Le succès des ZES est tel que les
zones franches sont progressivement élargies, jusqu’à englober la totalité du
territoire chinois en 1992. 1992 =
« socialisme de marché » :
combine de façon paradoxale politique communiste et loi
du marché propre à l’économie capitaliste. Succès ! Taux de croissance de
10% par an en moyenne depuis 1979. La
population s’enrichit et sort de la misère (surtout dans les villes
littorales).
2001 : Chine entre dans l’OMC, ce qui accélère encore
l’intégration de son économie dans la
mondialisation, car ses produits exportés sont moins taxés. XXI° siècle :
Chine devenue « l’usine du monde », grâce aux investissements en R
&D. Profite aussi de son réservoir de main d’œuvre à bas coûts. Depuis
2009, Chine = 2° puissance économique mondiale.
- Le parti
communiste reste tout-puissant (§ géopolitique)
- Le
maintien d’une dictature féroce
Les étudiants chinois souhaitent une
libéralisation politique du régime : ils veulent s’inspirer de la « Glasnost »
(« dégel politique, démocratisation ») que connaît l'URSS depuis le mandat
Gorbatchev (1985-1991) (1989 :
élections libres en Pologne, libéralisation de la Hongrie etc.) → Manifestations fin mai début juin 1989
= « Printemps de Pékin ». Espoir de démocratisation du régime. Mais répression
sévère le 4 juin 1989, place Tian An Men. 1800 morts ? Le sénateur Munson se
montre horrifié par la répression à laquelle il a assistée. Il en va de même
pour le jeune étudiant Pannier, qui assiste
en direct au massacre des étudiants
chinois, devant son poste de télévision, et furieux de voir les matraques pleuvoir sur les manifestants, il surnomme
alors le responsable Deng Xiaoping :
"Teigne-chameau-ping!". Ce surnom, certes sans génie, est
symptomatique du désenchantement d’une bonne partie du monde qui a été bouleversé
et consterné devant la violence de cette répression, alors que
partout ailleurs, l'année 1989 permet aux peuples de s'émanciper en douceur des
dictatures marxistes (chute du Mur, révolution de velours etc..). Le modèle
politique chinois devient répulsif. Depuis cette date, il n' ya plus eu de
libéralisation : en Chine : interdiction de remettre en cause le parti
communiste chinois. Les dissidents sont persécutés (ordinateurs surveillés).
- Un
pouvoir politique répulsif
L’Occident condamne la dictature
chinoise et le modèle n’attire plus les jeunes révolutionnaires, qui préfèrent
le romantisme des luttes altermondialistes. Les gouvernements des différents
pays du monde condamnent notamment la
répression des minorités ethniques : les Turcs du Xinjiang sont réprimés,
ce qui met en colère le monde turcophone d'Asie centrale (Turkménistan) et les pacifiques Tibétains du Tibet sont
persécutés aussi, ce qui émeut l'opinion publique occidentale, sensible aux
belles âmes pacifistes (Luther King, Gandhi..). Cette violence s'accompagne
d'intimidations, lorsque des dirigeants étrangers interviennent dans le débat
politique sino-tibétain. Exemple : colère
du gouvernement chinois, lorsque le président Sarkozy en 2008, a le toupet d'inviter le Dalai
lama en France. Manifestations hostiles d’étudiants
chinois devant l'ambassade de France
(dans ce cas, les manifestations sont étrangement tolérées)+ Boycott des
produits français (Carrefour pour la France) et rupture de contrats économiques
et militaires, qu'Angela Merkel s'empresse de récupérer. → La Chine est devenue
si puissante et si agressive que l’Occident n’ose plus l’affronter. La Chine
fait également peur à ses voisins asiatiques : son discours est resté agressif contre
Taïwan que les dirigeants chinois espèrent toujours reconquérir.
C. Les enjeux
de la Chine de Xi Jinping
1.
Les
ambitions politiques de la Chine (Hard
power)
Politique intérieure : Xi Jinping
a d’abord donné l’image d’un possible réformateur : sa femme Peng Liyuan
est très populaire. De plus, il est
« jeune » (à l'échelle des cadres du PCC) : 63 ans en 2016, et, ayant
été victime de la Révolution culturelle dans sa jeunesse (il a été zhiqing et a découvert les joies des travaux agricoles), il est peu
suspect d’extrémisme. Il promet de
s’attaquer aux riches fonctionnaires qui sont corrompus. Son rôle est en fait
ambigu.
o Point positif : il a fait disparaitre les camps de
rééducation
o Point négatif : le gouvernement renforce la censure sur
internet. Jamais, depuis le Printemps de Pékin,
il n’y a eu autant d'arrestations de militant des droits de l'homme
qu'au cours des années 2015, 2016... Un exemple : il est devenu impossible
de taper « Winnie l’ourson » en Chine.. Depuis que les étudiants
chinois se sont rendu compte de la surprenante ressemblance morphologique entre
le dirigeant chinois et le sympathique nounours des studios Disney.
Politique étrangère :
-
Hostilité à
l’égard du Japon, pour des raisons historiques (massacres de la II° GM) et
économiques (rivalités économiques) : les îles Senkaku réclamées aux dépens du
Japon et les îles Spratley, réclamées aux dépens du Viêt-Nam = politique
impérialiste en Asie.
-
Illustration :
explosion des dépenses militaires : armée moins puissante que celle des
Usa, certes, mais progrès rapides : porte-avion depuis
octobre 2012 Chiffres clés p. 236 : investissements x 7 depuis 1989
-
La Chine
réoriente sa diplomatie : elle se veut le porte-parole des pays émergents, les
5 BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, South Africa), dont elle est le membre le
plus solide, ce qui, concrètement, la rapproche de la Russie de Poutine. Au
sein du BRICS, elle crée, en 2014, une banque de développement basée à
Shanghai, pour prêter de l'argent aux pays nécessiteux. Cette banque se veut
une alternative au FMI, et par ricochet, un bras d'honneur à l'impérialisme
financier des Occidentaux.
- Une
puissance géoculturelle encore limitée (Soft power)
Au niveau culturel, large retard sur
les USA ou même sur le Japon (Manga, judo, image positive). La Chine essaie de
se présenter comme une société harmonieuse et créatrice, au travers
d’événements internationaux : JO de Pékin et Expo de Shanghai. Mais influence discutée. Exemple :
l'attribution du "Confucius de la paix", rival de Nobel, à Poutine en
2011, à Castro en 2014, Mugabe en 2015.
La Chine cible particulièrement
l'Afrique pour améliorer son image ! Aide
économique (efficace, cette fois !), installations de nombreux instituts
Confucius (établissements scolaires pour diffuser culture et langue chinoise,
surtout pour diaspora). Résultats mitigés : Chine perçue par les Africains comme
puissance impérialiste qui achète les meilleures terres à son profit, qui pille les forêts équatoriales de ses
meilleurs bois, et qui trouve une vertu aphrodisiaque à toutes les grosses
bêtes du continent : gorilles, rhinocéros...
La Chine a acquis un nouveau statut de
puissance dans le dernier quart du XX° siècle, en abandonnant la collectivisation des
forces de production pour un effrayant
« socialisme de marché ». Elle est une puissance perçue aujourd'hui comme
menaçante, sur le plan économique, environnemental et politique dans le monde
entier et elle fait aujourd'hui
clairement comprendre qu'elle veut devenir « l'autre arbitre » des relations internationales. Ralentissement
économique .Les salaires ont augmenté et la Chine attire moins les investisseurs, ce qui oblige
la Chine à se spécialiser dans le high-tech ? Ce qui est une nouvelle
forme de menace pour les Européens et les Américains, + menace politique :
le nouveau président Trump a lancé des anathèmes violents contre la Chine, or
cette dernière n’est plus forcément prête à courber l’échine. Cela pourrait-il
entraîner de graves crises internationales à l’avenir ?
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